Crise libyenne : une conférence internationale en France élargie aux pays de l’UA

Le monde sera au chevet de la Lybie ce 12 novembre à la Maison de la Chimie, à Paris. Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, président du Comité de Haut Niveau sur la Libye, organe de l’Union Africaine, est annoncé.  

 L'Union africaine à l'assaut de la réconciliation libyenne @Le Point- Photo archive du vivant du président tchadien Idriss Deby Itno

L’Union africaine à l’assaut de la réconciliation libyenne @Le Point- Photo archive du vivant du président tchadien Idriss Deby Itno

La rencontre va s’ouvrir à l’Union Africaine – déjà très avancée dans le dossier lybien – notamment aux pays voisins, après celle de Berlin en janvier 2020, à laquelle avait déjà pris part Denis Sassou N’Guesso, en sa qualité de président du Comité de Haut Niveau sur la Libye. Co-présidée par la France aux-côtés de la Libye, l’Allemagne, l’Italie, et des Nations unies, la conférence  internationale s’inscrit dans le cadre de l’engagement d’Emmanuel Macron en faveur d’une résolution durable de la crise libyenne.

L’objectif  sera  d’apporter un soutien international à la poursuite de la transition politique engagée et à la tenue des élections selon le calendrier prévu. La conférence vise également à soutenir la Libye dans sa demande de retrait des forces étrangères et des mercenaires. Sur le plan économique, il sera question de rappeler la nécessité d’’unifier les institutions financières libyennes et de mettre en œuvre une répartition équitable et transparente des richesses du pays. Enfin, sur le plan humanitaire, la conférence permettra de réaffirmer l’engagement collectif à renforcer le soutien de la communauté internationale pour répondre aux besoins urgents et lutter contre les trafics d’êtres humains.

La situation au Sahel également à l’agenda d’Emmanuel Macron

Par aileurs, le président Emmanuel Macron recevra en la même matinée du 12 novembre au Palais de l’Elysée, pour un entretien consacré à la situation au Sahel, Roch Marc Christian Kaboré, président du Burkina Faso, Mahamat Idriss Deby, président du Conseil militaire de Transition du Tchad et Mohamed Bazoum, président de la République du Niger.

Ali Bongo Ondimba, président du Gabon, annoncé également à Paris, ne prendra pas part à la grande rencontre autour de la Libye. Le président gabonais est plutôt attendu au siège parisien de l’Unesco pour une prise de parole à la 41ème session de la Conférence générale de l’institution onusienne. En matinée, Ali Bongo sera reçu au Palais de l’Elysée pour un entretien avec Emmanuel Macron.

Plus aucun doute, la politique africaine du président français nourrit de grandes ambitions. Une politique qui appelle à changer les regards sur le continent  et à dessiner les contours d’une nouvelle relation.

Carmen Féviliyé

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A propos CARMEN FEVILIYE 808 Articles
Juriste d’affaires Ohada / Journaliste-Communicant/ Secrétaire Générale de l'Union de la Presse Francophone - UPF section France