Le général à la retraite Jean -Marie Michel Mokoko est passé, ce lundi 7 mai, devant la chambre criminelle du tribunal de Brazzaville. Il est accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre par le ministère public.
La date de son procès lui a été notifiée le 3 mai dernier par le juge. A cette occasion, le général Mokoko et ses deux avocats, qui l’accompagnaient, ont été édifiés sur l’ordonnance de clôture constatant l’achèvement de la procédure d’instruction et du renvoi de l’affaire devant la cour d’appel.
Le procès s’est déroulé dans un climat serein. Aucun incident n’a été enregistré. Plusieurs dizaines de personnes étaient au palais de justice, qui a fonctionné au ralenti à cause au dispositif de sécurité mis place.
Du côté de la défense, on a appris que seuls les avocats de nationalité congolaise du général étaient appelés à se présenter. Ceux de l’étranger seraient décidés à internationaliser le dossier, a-t-on appris dans les environs du palais de justice ce matin.
Le procès de Jean Marie Michel Mokoko, dont nombreux Congolais attendent le verdict, vient compléter la liste des audiences de la session criminelle ouverte depuis le 25 mars dernier au Tribunal de grande instance de Brazzaville, laquelle session prendra fin le 25 mai prochain.
Le général Norbert Dabira et l’ancien ministre Jean Martin Mbemba, tous deux accusés d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, devraient comparaître respectivement le 15 et 17 mai devant la même chambre.
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